IMPASSE FETILLY
Impasse Louis Sagot

Rue d'ARRAS

Ancienne capitale de l’Artois, Arras (42000 habitants) est la préfecture du Pas de Calais.
A l’époque gauloise, la ville, qui était alors la capitale des Atrébates, s’appelait Nemetocenna. Ce nom vient du celtique nemeton (temple, sanctuaire).
Vers le milieu du IVème siècle, lorsque l’influence romaine commença à décliner, la cité prit le nom de la tribu gauloise qui l’avait créée. Un document du IVème siècle parle de Civitas Atrabatum. Le nom des Atrébates vient du gaulois ad-treba (maison habitation). Cette tribu a également donné son nom à l’Artois et à l’Arrouaise.

Rue Arvède BARINE

C’est le nom de plume de Louise-Cécile Vincens, née Bouffe.
Cette femme de lettres a été célèbre en son temps pour ses études sur la littérature (Alfred de Musset) ses chroniques, ses essais (Essais sur les contes de Perrault) et, surtout, des ouvrages historiques (Louis XIV et la grande Mademoiselle, Princesses et grandes dames). Elle traduisit du russe Les souvenirs de Tolstoï. Elle avait épousé Charles Vincens, sous-préfet de Grasse, sous-directeur honoraire au ministère de l’intérieur, né à la Rochelle.
Arvède était le prénom d’une amie et Barine le nom d’une colline de Toul où les deux jeunes femmes se promenaient en cherchant un pseudonyme pour Mme Vincens.

Place du curé CRAMPETTE

Naissance le 23/01/1890 à La Rochelle et décès le 28/01/1972 à La Rochelle. Résistant, membre du groupe Ampère, curé de Fétilly.

Rue de l’ERMITAGE

C’était le nom d’un lieu-dit. Ce type de toponyme est toujours à prendre avec beaucoup de précaution car il ne fait pas forcément référence à des ermites ou à un ermitage.
Il est vrai que, jusqu’à l’époque carolingienne, des hommes, lassés de leur vie, abandonnaient tous leurs biens et partaient dans des forêts ou des lieux retirés pour se consacrer exclusivement à Dieu. Ils pouvaient éventuellement prêcher l’évangile et chercher à convertir les habitants de la région.
Cependant, dans de nombreux cas, ce type de toponyme évoque simplement ce que l’on appelait en ancien français un herm, c’est-à-dire une lande désolée, une terre inculte. La confusion vient souvent du fait que les mots herm et ermite viennent tous deux du grec erêmos (désert), le second terme provenant directement du grec erêmitês (qui vit dans la solitude).
Un texte de la fin du XVIIIème siècle fait état de l’enclos de l’ermitage au Petit Fétilly, qui appartenait à la famille Beauharnais.

Rue du FAISAN

Le nom fait référence à une enseigne de maison représentant ce volatile.
Oiseau de la famille des gallinacés au plumage particulièrement orné chez le mâle.

Avenue de FETILLY

La voie menait vers la métairie du « Petit Fétilly », dans la paroisse de Saint Maurice ; le domaine (qui comprenait une maison bourgeoise) appartint à la famille de Beauharnais au XVIIème siècle. A la fin de l’ancien Régime, la métairie rapportait 450 livres à son bailleur.
Le toponyme Fétilly vient du latin Fisteliacum (villa de Fistelius).
La commune apparaît sous le nom de Festeliacum, dans une charte de Guillaume IV d’Aquitaine de 969, sous celui de Festillé dans un manuscrit daté de 1221.

Impasse de FETILLY

La voie menait vers la métairie du « Petit Fétilly », dans la paroisse de Saint Maurice ; le domaine (qui comprenait une maison bourgeoise) appartint à la famille de Beauharnais au XVIIème siècle. A la fin de l’ancien Régime, la métairie rapportait 450 livres à son bailleur.
Le toponyme Fétilly vient du latin Fisteliacum (villa de Fistelius).
La commune apparaît sous le nom de Festeliacum, dans une charte de Guillaume IV d’Aquitaine de 969, sous celui de Festillé dans un manuscrit daté de 1221.

Place FETILLY

La voie menait vers la métairie du « Petit Fétilly », dans la paroisse de Saint Maurice ; le domaine (qui comprenait une maison bourgeoise) appartint à la famille de Beauharnais au XVIIème siècle. A la fin de l’ancien Régime, la métairie rapportait 450 livres à son bailleur.
Le toponyme Fétilly vient du latin Fisteliacum (villa de Fistelius).
La commune apparaît sous le nom de Festeliacum, dans une charte de Guillaume IV d’Aquitaine de 969, sous celui de Festillé dans un manuscrit daté de 1221.

Rue Marcel FILLUZEAU (1871-1954)

Né en Vendée, il vint à La Rochelle exercer ses talents de tailleur de pierres. Il fut employé au port de La Pallice, alors en construction.
Il s’installa à Fétilly et, en 1914, créa une entreprise de maçonnerie rue de l’Ermitage. Sa société participa à l’édification de nombreuses maisons du secteur.

Rue des FRERES JOUSSEAUME

Olivier Lucien Jules Jousseaume (1819-1904) était un propriétaire terrien deux-sévrien.
Charles Alexandre Elie Jousseaume exerça comme chirurgien de la marine à partir de 1844. Il réchappa d’un naufrage en Nouvelle-Calédonie en 1846. Il a écrit un livre, Des varices.
Les deux frères donnèrent leurs biens à la ville de La Rochelle par acte notarié dressé à Saint- Martin de la Coudre en 1911.
En signe de reconnaissance, on attribua leur nom à une rue.

Rue des GONTHIERES

La voie menait au lieu-dit des Gonthières. Le toponyme indique qu’à l’origine la terre appartenait à une famille Gonthier.
Il date de la seconde période du Moyen Age. A cette époque, beaucoup de petites localités et de domaines ruraux se voient attribuer comme nom de baptême celui de leur fondateur ou de leur premier propriétaire, comme à l’époque gallo-romaine.
Cependant, au lieu de se terminer en –acum qui donnera –ac, -é, -y ou –ay suivant les régions (cf., dans notre département, Jonzac ou Périgny) le nom se voit ici rajouter le suffixe –ière ou –erie.
Celui-ci est hérité du suffixe latin –aria qui signifiait à peu près « propriété de ».

Rue des JONCS

Le jonc croît dans les marécages et autres lieux humides ; un petit cours d’eau coule à l’ouest de la rue, le long du bien nommé chemin du ruisseau.
D’autres voies des alentours évoquent cet environnement : la rue des Roseaux et la rue du Marais.

Rue Jean LIBOT (1923-1943)

Né à La Rochelle, il entre dans la Résistance et intègre le groupe « Honneur et patrie ».
A l’automne 1943, son réseau est démantelé et Jean Libot tente, avec quatre camarades, de rejoindre les FFL (Forces françaises libres).
Les jeunes gens sont arrêtés et déportés. Libot meurt à Braunschweig.

Rue Léonce MAILHO (1857-1932)

Originaire de Bordeaux, d’abord commis puis négociant en bois, il se lança avec succès dans la scierie mécanique.
Cet industriel, chevalier de la Légion d’Honneur, fut maire de La Rochelle de 1920 à 1925.

Rue du MARAIS

Le nom évoque les marais salants de Fétilly que possédait l’abbaye de Saint- Cyprien. La terre leur fut donnée par le seigneur Isambert et son épouse Adalburge en 968 ou 969.
Dans le cartulaire de l’abbaye de Saint-Cyprien (début du deuxième millénaire) cette zone porte le nom latin de Terra Nova (nouvelle terre).

Avenue du 11 NOVEMBRE 1918

Fin des hostilités de la 1ère guerre mondiale. L’armistice fût signé dans la clairière de Rethondes (Oise) entre les autorités françaises et allemandes.

Rue Louise PINCHON (1832-1905)

Née Louise Fouragnan, elle est considérée comme une bienfaitrice de Périgny.
Par testament, elle légua 40 000 francs à la commune. Cette somme était destinée à créer des rentes viagères destinées aux cultivateurs de plus de 60 ans que des problèmes de santé ou des infirmités empêchaient de travailler.

Rue Richard des HERBIERS (1694-1753)

Fils du doyen du collège de médecine de la Rochelle, il acheta la charge de trésorier de France au bureau de ville. Président de l’Académie des belles-lettres, sciences et arts de La Rochelle, il se révéla un bibliophile passionné.
En 1750, il fit don de quatre mille ouvrages qu’il avait rassemblés à la municipalité.
Réunis au demi-millier de livres que possédait l’Académie, ces ouvrages formèrent la Bibliothèque de la ville, ancêtre de la médiathèque Michel Crépeau.
Richard des Herbiers épousa la veuve de Charles Mercier Dupaty.

Rue des ROSEAUX

Cette plante caractéristique des terres humides possède une tige creuse.
D’autres voies des alentours évoquent cet environnement : la rue des Joncs et la rue du Marais.
Certaines variétés de roseaux étaient utilisées pour fabriquer des cordes ou des tissus, d’autres servaient à faire des balais.

Impasse Louis SAGOT

Fétilly a voulu honorer un de ses habitants maçon de son état.
Louis Sagot était aussi cafetier et tenait ici un petit établissement.

Rue SOLFERINO

La bataille de Solférino (24 juin 1859) s’inscrit dans le cadre des campagnes italiennes de Napoléon III.
L’armée franco-piémontaise vainquit les autrichiens à l’issue d’un combat qui fit près de quarante mille morts. On y utilisa pour la première des armes à canon rayé. C’est après la bataille que, ému du manque de soins prodigués aux blessés, Henri Dunant eut l’idée de fonder la Croix-Rouge.
La victoire, ajoutée à celle de Magenta, conduisit l’Autriche à signer le traité de Villafranca : celui-ci prévoyait la création d’une confédération italienne, qui annexait la Lombardie. C’est là qu’est née l’Italie moderne.

Rue TRAVERSIERE

Le conseil municipal a donné ce nom à la voie parce qu’elle coupe la rue du Lignon à angle droit (elle la traverse).

Rue de la TROMPETTE

C’est à l’origine, le nom d’un lieu-dit. Celui-ci constitue une corruption de trempette. Nous sommes ici dans un ancien terrain détrempé. Cf. les proches rue des Roseaux, des Joncs et des Marais.

Rue du LIGNON

Elle mène vers le ruisseau homonyme.
Le nom du cours d’eau vient : on retrouve là un radical lin- que l’on appelle « hydronymique » car il a servi à former plusieurs noms de rivières françaises comme la Lignare (Isère) le Lignon (Loire), la Lignée (Vendée), le Linon (Ille et Vilaine), la Linotte (Haute-Saône) ou la Ligne (Ardèche) ou le Ligneron (Vendée).

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